LE TRAITEMENT DE LA SCOLIOSE
Selon l’âge du patient, l’importance de la courbure (mesure en degrés) et la vitesse de sa progression, différentes étapes de traitement sont proposées.
Les exercices pour la scoliose
Les exercices spécifiques pour la scoliose sont adaptés à la condition du patient. Leur but est d’améliorer la posture globale, de renforcer et d’étirer certains muscles stratégiques ainsi que de stimuler le système neuromusculaire dans un mouvement correcteur opposé à la courbe afin d’amener un impact positif sur la scoliose.
Lorsque la courbure n’est pas assez importante pour envisager une autre stratégie thérapeutique (le plus souvent, moins de 20°), ces exercices peuvent être proposés comme traitement unique. Leur objectif est alors d’améliorer l’équilibre musculaire par la posture et de réduire la douleur si elle est présente.
Si on a déterminé que la scoliose évolue et qu’un traitement deviendra inévitable à court ou à long terme, les exercices peuvent servir de préparation à cette prochaine phase du traitement.
Les exercices pour la scoliose sont souvent prescrits conjointement avec l’utilisation de SpineCor® afin que les deux puissent agir de façon complémentaire.
Le corset
Lorsque la courbure d’une scoliose dépasse 20°, et surtout si elle continue d’évoluer, on propose au patient l’utilisation d’un corset orthopédique.
S’il existe plusieurs types de corsets pour traiter la scoliose - dont la plupart sont faits de plastique rigide – SpineCor®, qui n’est pas vraiment un corset, mais plutôt un système de réhabilitation dynamique au moyen de bandes élastiques, se présente depuis quelques années comme une option de premier choix parmi les solutions offertes aux personnes atteintes de scoliose.
Pour en apprendre davantage sur le fonctionnement de SpineCor®, visitez la section Le corset SpineCor®.
La chirurgie
Dans les cas graves et avancés de scoliose (courbes de plus de 50 ou 60°), on peut proposer au patient une intervention chirurgicale, la spondylodèse, qui consiste à fusionner des vertèbres à l’aide d’un pont rigide (os) et à stabiliser cette structure à l’aide de vis et de tiges de métal. Le but de cette intervention est avant tout de stopper la progression de la déviation.
Il existe depuis peu (2015) de nouvelles techniques chirurgicales moins invasives pratiquées sur des enfants plus jeunes, comme le « spinal tethering » et le « vertebral stapling ». Les résultats d’études préliminaires semblent prometteurs, mais il faudra l’épreuve du temps pour constater l’évolution du résultat à plus long terme.